28/05/2010

UNE POUPÉE



- Ah ha ! La note trop facile !
- Comment-ça facile ? Non mais vous n'avez pas idée du temps qu'il ma fallu pour faire toutes ces poupées ! Ah mais là, dis-donc, dans quel monde on vit, je vous le demande ?!

Edit : Year ! Cette fois j'ai vraiment trouve comment on programme un message ! Par contre je n'ai pas plus d'accents que la derniere fois que j'ai reedite un message depuis que je suis en Autriche / Hongrie. Et j'ai une facheuse tendence a remplacer les "a" par des "q", qwerty oblige. Donc ne m'en voulez pqs pour lq auqlite mediocre de mq syntqxe.




 

25/05/2010

CONTRETEMPS | DOLORISME | INDÉTERMINÉ


Dolorisme : doctrine de l’utilité, de la valeur (morale) de la douleur.


Je pourrais emprunter mille chemins pour écrire avec ces mots-ci. Je pourrais inventer une fable, disserter sur le monde, la société malade, l’histoire de l’humanité, les ravages des monothéismes… Mais je ne veux pas. Cela me fatigue de ressortir toutes ces vieilles rengaines, ces éternelles jérémiades sur la bêtise humaine. Plutôt que bête et méchante, je préfère dire qu’elle souffre, qu’elle fait ce qu’elle peut, qu’il n’y a pas de bourreau, pas de victime, pas de coupable, pas d’innocent, mais simplement des animaux un peu spéciaux sur cette petite planète, dont la majorité survit et dont quelque rares autres arrivent à vivre pour de bon.

Eh bien ! Je n’en mène pas large avec mes trois mots à placer sur lesquels j’ai fait une belle impasse jusqu’à présent. Vous les attendez ? Les voici ( !) : un petit contretemps dans le déroulement de ce récit m’oblige à revenir sur le thème jusque-là plus ou moins esquivé des malheurs de ce monde, parmi lesquels les doctrines en tout genre ont leur responsabilité, le dolorisme, par exemple, cause de beaucoup de… souffrance et tout ce qui s’en suit, souffrance, certes, mais chose plus indéterminée, de plaisir aussi, car douleur et plaisir ne sont-ils pas intimement liés ?

Ouf ! En une seule phrase ! Alors, votre fou du roi n’est-il pas consciencieux et plein de bonne volonté dans l’exercice bloguistique ?

J’espère que vous ne m’en voudrez pas de mêler à ce point légèreté et gravité, mais cela reflète assez mon état actuel, et j’écris avec ce que je suis, ce que je sens. Je n’invente rien, je ne peux pas faire autrement.




23/05/2010

ENCORE PARTIE ?



Eh oui, suis à Bad Ischl (je sais, personne ne connaît, c'est en Autriche du nord, pas trop loin de l'Allemagne, notamment de Munich, bref), et ensuite j'irai à Budapest (là vous situez mieux n'est-ce pas). Donc j'ai décidé de nourrir mon blog comme je peux, avec des notes faites à l'avance (mais comme je n'ai pas eu le temps d'en faire beaucoup, aujourd'hui, c'est croquis. La prochaine sera plus consistante).




 



- Ahhhhh ! Elle nous ressert ses dessins d'ebay faits en deux coups de cuillère à pot ?! Noooooonnnn !

- Mais nooon, oh la la, c'est le dernier, promis juré.





Edit : Ah mais c'est pas vrai ! Je vous ecris d'un ordi anglais (pas d'accents), et je suis toujours a Bad Ischl, je viens de voir que la programmation des messages n'a pas mache. Grrrrr... donc je vous envoie manuellement celui-ci, mais quand-meme, ca m'eneve.

20/05/2010

DÉBATTRE | INDIRECT | ONIROMANICER


Oniromancie : divination par les songes.


Qu’était-il exactement ? Oniromancier.
Le romancier des songes
Le scénariste des rêves
La grand architecte de nos nuits
L’intime de nos fantasmes
Celui qui sait débattre avec nos créatures
Celui qui connaît d’indirects sentiers pour communiquer avec notre invisible.
Existe-t-il seulement dans le monde sensible ?


Aujourd'hui je n'ai pas su choisir entre mon dessin brut, fait au pentel, ou ma version couleur photoshopée.
Alors j'ai mis les deux.



15/05/2010

APPELEZ-MOI MADAME

J'ai un peu de mal avec l'affichage des images dans blogger,
et quand je découpe mon dessin il y a de grands espaces blancs entre chaque partie,
donc pour voir en grand, cliquez sur le dessin.





Bon, et tout cela ne veux pas dire que j'arrête le jeux des trois mots,
non non non : cela veux dire que je me diversifie.
Voilà.


Édit : je découvre la galère du découpage des strips pour que ça s'affiche en grand dans blogger....
Ceux qui ont un blog BD me comprendrons.
J'ai presque envie de tout de suite passer chez illustrateurs.org

12/05/2010

ATELIER D'ÉCRITURE 006


Cela fait un petit moment que je ne suis pas venue alimenter mon blog, et ces derniers temps la plume me tombait sans cesse des mains. Pourtant je suis quand-même allée à mon atelier d'écriture lundi, et il a bien fallu que j'écrive quelque chose. En voici le compte-rendu (je vous épargne le texte que nous devions écrire à la maison : il est bâclé, peu inspiré, pas fini, bref, je ne l'aime pas, il passe à la trappe) :


Consigne : goûter un radis, improviser…

La fraîcheur. Voilà ce qu’elle m’évoque en premier, cette racine. Elle est la crudité des crudités. Celle qui fait le plus beau son quand on la croque : le son le plus clair, le plus éclatant. À côté la biscotte fait un bruit farineux. Non, le radis, lui craque d’un son cristallin, pur, frais, pétillant. Il donne envie de le mâcher, de renouveler cette expérience si agréable. Il se rompt sous la dent et laisse échapper ce petit tonnerre si caractéristique, et notre mâchoire entière est toute rafraîchie par ce contact vivifiant. On mâche encore et l’on savoure le mélange étrange de jus et de racine dont le goût singulier reste encore un instant indéfinissable. Puis l’on commence à sentir une saveur fruitée légèrement amère et lorsqu’on a presque fini de mâcher sa bouchée, arrive le piquant, l’arrière-goût puissant qui est peut-être la caractéristique la plus évocatrice du radis. Sa substantifique moelle.



Consigne : goûter une amande, improviser…

Quand j’étais petite il y a deux choses que j’aimais par dessus tout : le chocolat et les amandes. Le chocolat me causait bien du tourment, parce que mon père étant complètement fou de cet aliment, une tablette avait chez nous une espérance de vie très courte et il ne m’en restait jamais miette. Alors pour moi, l’amande, sa douceur, sa jolie forme élancée, est la plus belle consolation à mes frustrations cacaotées.

NB : en fait j’avais un troisième aliment fétiche dans mon enfance, que je n’ai pas cité pour préserver le côté binaire du texte. Mais maintenant je peux vous le dire : c’était les fèves (que j’adore toujours aujourd’hui).



Consigne : improvisation à partir d’images (et cette fois je les ai photographiées vite fait pour pouvoir vous les montrer !).





Qu’il est beau et puissant, le grand tigre blanc ! Qu’il est majestueux et fort, le tigre de métal, le prince des étendues sauvages ! Mais le sait-il seulement ? Oh, sûrement pas. S’il est si formidable, c’est parce qu’on est là, on le voit, on en fait un symbole. Le beau, le terrible, n’existe que dans le regard de celui qui perçoit. Et si le beau existe, on trouve aussi le bizarre, l’indicible, le culturel, le « kawaii » japonais, et tout ce qui se mélange, la globalisation, les frontières mobiles, les traditions qui en teintent d’autres qui à leur tour font maints métissages, et notre petite planète, salade composée, « on la fatigue, la salade, on mélange bien ! » Et voilà ce qui en ressort : l’inconscient collectif se déploie à grande échelle. N’est-ce pas incroyable de réaliser que les références des uns peuvent sortir tout droit de la culture des autres ? Ainsi va de l’enrichissement de toutes les symboliques, et donc aussi de celles de tous les bestiaires. Et l’animal dans tout cela, le vrai, celui qui vit, qui chasse, qui se lave, qui rugit, qui fait des petits… Mais où est-il ?

Il disparaît.



Consigne : Qui suis-je ? (comme une sorte de charade).

Les premiers de la classe, les lèche-bottes, les fayots, m’ont toujours fichtrement énervé. Moi, je suis un cancre, un vrai. Je dirais même que je suis le roi des cancres. Le plus connu, le plus indocile, le plus libertaire, révolté, intenable, de tous les cancres . J’ai été si loin que j’ai été viré de l’école… Et croyez bien que je ne regrette rien. Maintenant j’ai beaucoup mieux que ce que j’ai quitté : ma propre école. Une grande école rien que pour moi et dans laquelle je fais tout ce que je veux, en maître absolu. Autant dire un empire ! Bon, je ne recueille que ceux qui se font recaler de l’école des gentils, mais au moins, chez moi, on est entre canailles, on se comprend, on parle la même langue. Et ici : pas de premier de classe, on a que des mauvais : vous savez, ceux qui se mettent au fond, près du radiateur. D’ailleurs chez moi, il fait chaud… très chaud.



Consigne : improviser à partir de cette phrase :
« Chacun de nous vit avec un ange ».

Eh bien mon ange a fait grève au moment d'écrire ce texte, parce qu'il n'est pas du tout inspiré. Mais je le mets quand-même parce que sinon mon illustration n'aurait pas vraiment de sens. Peut-être que je réédéditerai ce billet un peu plus tard, s'il me vient l'envie de le réécrire.

Quand on est éveillé, il s’accroche au fil qui nous relie par le sommet du crâne à l’invisible. Et quand on dort il vient dans la maison de notre cœur, avec notre enfant intérieur et toute la smala qui l’habite. Ensemble, ils me parlent. Il faut que je m’occupe d’eux avec soin, car ils m’aident beaucoup, de leur côté. La chance, les heureux hasards, mon ange m’y conduit, à condition que je l’écoute. Car ça c’est important : si l’on écoute pas son ange, il se sent seul et dépérit. Mais si de temps en temps on lui lance un regard ou un sourire, il nous le rend bien car tel l’aigle à l’œil de lynx, il vole haut et il voit loin.





07/05/2010

SAISON


En Mai,
Dehors n'aventure pas le pied
Tu risquerais de t'attraper
Une pneumonie carabinée



05/05/2010

ONADINES ENACDOTES


Tiens, je ne résiste pas à l'envie de poster aujourd'hui, puisque c'est fini,
ce que j'avais annoncé pour demain :






ANECDOTES ANODINES



La suite (et fin) demain.

04/05/2010

ANODINES ANECDOTES

Ces deux dernière semaines, j'ai voyagé. Oh, pas bien loin : en France ; j'ai voulu mieux connaître mon pays. Et je ne sais pas quelle puce m'a piqué, mais j'ai envie de vous en raconter quelques bribes. Je cède donc au sirènes du "ma vie est tout à fait fascinante" et vous livre trois ou quatre anecdotes de mes "vacances".




La suite demain...

UNE POUPÉE

Demain, un vrai billet, promis.